Victoire à la grève de la faim du militant social et révolutionnaire international Libre Flot !

Victoire à la grève de la faim du militant social et révolutionnaire international Libre Flot !
Le complot judiciaire de l’Etat français va s’effondrer !

Le 8/12/2020, le camarade Florian, dit Libre Flot, après plusieurs mois de surveillance, a été arrêté lors d’une opération du service antiterroriste français. Le même jour, 9 autres personnes sont arrêtées. Avec Libre Flot, 7 de ces 9 personnes seront accusées comme “membres d’une organisation criminelle ayant planifié un attentat terroriste”. Dans cette affaire, les autorités françaises ont décidées de désigner Libre Flot chef de cette soi-disant organisation criminelle. Les autres personnes, qui ont été capturées par les autorités françaises dans différentes villes, affirment qu’elles ne se connaissaient même pas entre eux. Enfin, toutes, à l’exception du Libre Flot, ont été libérées, avec des conditions restrictives, après quelques mois d’emprisonnement et attendent que leur affaire soit entendue.

Aujourd’hui, le camarade Libre Flot est ciblé et persécuté pour des raisons politiques par l’Etat français, car il a lutté comme volontaire dans les rangs des Unités de protection du peuple (YPG) contre la Daech. Il a également participé activement dans la bataille pour la libération de Rakka, un des bastions de l’Etat Islamique en Syrie. Libre Flot, en tant que militant international, a participé activement au projet révolutionnaire de libération des peuples du Nord et de l’Est de la Syrie, en luttant à côté des militants.es des nationalités différentes. Il a défendu l’affaire de la libération sociale et du confédéralisme démocratique – c’est-à-dire, la coexistence libre, solidaire et pluraliste des peuples à travers des processus de la démocratie direct, ayant pour piliers la révolution, le féminisme, l’écologie et l’économie collaborative – dans un environnement social qui prévalait la théocratie, l’obscurantisme, le conservatisme moral, l’appauvrissement, l’oppression et l’exploitation imposées par les relations de production semi-féodales, le despotisme patriarcal, les conflits raciaux et religieux.

Les États criminalisent l’internationalisme prolétaire, car ils voient que la réalisation de ces valeurs universelles secouent les fondements de l’oppression et de l’exploitation sur lesquels le capitalisme appui. Les États capitalistes ne veulent même pas penser que leur paix artificielle peut être violemment perturbée par un soulèvement social ou une révolution, d’autant plus que s’elle se propage à l’échelle internationale. C’est pourquoi les États mettent sur pied l’isolement politique et de la punition des militants internationaux. Avec la persécution d’un militant, ils cherchent à porter un coup dur à la cause révolutionnaire, aux luttes de classe internationales et sociales.

En effet, dans ce cas, l’État français, par l’intermédiaire du Parquet et le juge d’instruction, perçoivent Libre Flot comme terroriste islamiste, alors qu’ils savent bien sûr qu’il s’est battu contre l’État islamique. En résumé, l’État français vise de manière cynique et diffamatoire d’assimiler le rôle, les motivations et l’action des militants du mouvement de libération kurde avec les fondamentalistes de l’État islamique et les djihadistes. En appuyant sur « la théorie des deux extrémités », dont l’extrémisme réactionnaire est toujours le produit du complexe de pouvoir de l’État et du capital, ils révèlent ainsi l’hypocrisie et la complicité de ceux qui suivent cette rhétorique ridicule et minable.

De plus, il faut noter que les activistes qui se sont trouvés à Rojava, même pour des raisons journalistiques, l’entré dans les pays Schengen leur a été interdit et leurs passeports ont été confisqués. De même, les gouvernements des pays capitalistes occidentaux non seulement ne reconnaissent pas l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, mais ils continuent de maintenir le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et ses organisations soeurs sur les listes des organisations terroristes, ils restent silencieux en tant que complices de l’isolement d’Abdullah Ocalan sur l’île de Imrali, ils soutiennent l’embargo sur Rojava, qui étrangle les habitants de la région, et envoient des armes à l’État turc et attaquent les militantes Kurdes avec des armes chimiques.

Nous ne nous attendions à rien de différent dès la part des États. Après tout, ce sont des mécanismes oppressifs qui surveillent les conditions de l’exploitation. Il s’agit, pour ceux qui ont en bas, de prendre conscience de ce rôle réactionnaire des États et comprendre que les dernières agissent comme des contrepoids à toute perspective révolutionnaire et libératrice.

Depuis son arrestation, Libre Flot est en détention provisoire et à l’isolement. De plus, le commandant de la prison des Yvelines (Bois d’Acry) l’a informé que sa détention et l’isolement avait été décidée par des hauts fonctionnaires et que rien ne serait fait pour son affaire avant les élections. Le traitement vindicatif du camarade s’avère donc une question purement politique qui pèse sur les plus hautes autorités de l’État français. En d’autres termes, il s’agit d’un complot judiciaire orchestré qui vise à isoler socialement et politiquement le militant Libre Flot, à criminaliser la solidarité internationaliste et à poursuivre la mobilisation politique pour la cause de l’émancipation mondiale sociale et de classe.
L’État français a déjà intensifié sa stratégie anti-insurrectionnelle afin de renforcer son hégémonie à l’intérieur du pays et de le protéger des troubles sociaux indésirables. À cet égard, il a récemment mis hors de la loi le Groupe antifasciste lyonnais “GAL” et l’organisation de solidarité avec le peuple palestinien “Palestine Vaincra”.

Ces développements doivent nous préoccuper particulièrement. Nous avons vu des militants être vindicativement ciblés et persécutés, ou des organisations politiques ciblées par les forces de l’ordre et la répression étatique. Cependant, si nous ne s’organisons pas et si nous ne rendons pas massives les lignes de la résistance sociale, il n’y aura aucun moyen d’arrêter l’arbitraire des autorités de l’État et leur intention d’imposer la silence à la société.Nous sommes solidaires avec la lutte de l’activiste social et révolutionnaire international Libre Flot, qui est en grève de la faim depuis le 27/2/2022, exigeant sa libération, car il est injustement détenu dans les prisons de l’État français, victime d’une persécution vengeresse construite par les services judiciaires anti-terroristes. En soutenant la lutte du Libre Flot, nous soutenons également la lutte de libération des peuples de Rojava – qui est une révolution sociale vivante de notre temps – la nécessité de l’autodéfense prolétarienne contre l’arbitraire et le despotisme d’État, mais aussi la cause collective de l’émancipation humaine universelle et de la révolution sociale.
Cette année, le 4 avril, jour de l’anniversaire du camarade Libre Flot, a été désigné comme journée internationale des actions pour sa liberation. Ainsi aujourd’hui, nous avons réalisé une action avec des banderoles, des slogans et des communiqués de presse en grec et en français devant l’entrée du Consulat de France à Thessalonique / Institut français.

À la fin de l’intervention, les flics ont interpellé 4 personnes, qui jusqu’à présent sont gardées au commissariat sans être informées si ces interpellations vont se transformer en arrestations.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DU COMBATTANT SOCIAL ET RÉVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL LIBRE FLOT QUI EST EN GRÈVE DE LA FAIM
LES ETATS SONT LES SEULS TERRORISTES
LE PLAN JUDICIAIRE DE L’ÉTAT FRANÇAIS VA S’EFFONDRER
L’ARBITRAIRE ET L’ARROGANCE DES ÉTATS NE REVENIR QU’AVEC DES LUTTES SOCIALES ET DE CLASSE MASSIVES ET DYNAMIQUES
VIVE LA RÉVOLUTION SOCIALE À ROJAVA
NOUS DÉFENDONS LE DROIT À LA LUTTE POUR L’ÉMANCIPATION SOCIAL

Initiative libertaire de Thessalonique (membre de la Fédération Anarchiste)
e-mail : lib_thess@hotmail.com
blog: libertasalonica.wordpress.com